Le Monde de Fletindrass
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Le Monde de Fletindrass

Dans un monde de paix où vivent en communion plus ou moins parfaite les Humains, les Nains et les Elfes, Fletindrass est en proie à une ancienne catastrophe qui se répète : les Albes.
 
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 Chapitre IV : Une Nouvelle Ère

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Safya
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Safya


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MessageSujet: Chapitre IV : Une Nouvelle Ère   Chapitre IV : Une Nouvelle Ère I_icon_minitimeSam 31 Mar - 13:51

Dans la capitale sombre des Albes, la rumeur se répandait ; les Dragons étaient apparemment revenus. Vu la panique qui ébranlait la cité, c’était le moment tant attendu. Par qui ? Par Eknèndr bien sûr ! Cela faisait un mois qu’il s’était infiltré dans cette ville et qu’il avait rallié plusieurs Albes à sa cause. Ils n’étaient qu’une poignée, certes, mais avec l’effet de surprise, ils allaient pouvoir faire un nombre assez conséquent de victimes pour que les autres Races puissent entrer dans la capitale. Les Elfes avaient déjà créés d’imposantes murailles sur un périmètre plutôt impressionnant autour de leur cible, les Humains et leurs Dragons étaient arrivés auprès de Normoya, ne manquaient plus que les Nains. C’est à dos de Griffons qu’ils débarquèrent. Toutes les peuplades étaient aussi abasourdies les unes que les autres, c’était un signe des Dieux, Vekkar et Yura étaient avec eux. Ainsi commença un long siège de la cité aux ossements, particularité architectural peu ragoutante.

Valravns, Dragons et Griffons cohabitaient aussi bien que les Elfes, les Humains et les Nains. Ils travaillaient main dans la main pour renforcer la muraille et finir les machines de guerre, catapultes et autres balistes. Côté Eknèndr, le temps était son pire ennemi. A chaque seconde qui passait, on pouvait le reconnaitre et le tuer, ce qui ralentirait considérablement l’Alliance. Des mois passèrent, puis des saisons. De plus en plus, des meurtres étaient à déplorer dans la cité albe, et l’étau se resserrait sur la rébellion intérieure. Eknèndr craignait la mise à mort prochaine de ses camarades. Mais les fils de Dsôn étaient considérablement affaiblis par l’enfermement, les réserves de nourriture commençaient à manquer et les meilleures équipes d’attaques étaient facilement décimées, soit par l’Alliance, soit assassinés par la rébellion. Une année entière s’était écoulée, et l’attaque finale approchait. Durant l’hiver du 1004ème cycle, tous les guerriers s’équipaient, qu’ils soient Albes ou de l’Alliance, car tous savaient que la véritable guerre approchait. C’était enfin une guerre directe, contrairement à la Guerre Sombre qui visait à tuer l’esprit. Mais aujourd’hui, ce serait fini. Aujourd’hui, tous voulaient faire couler le sang ennemi, tous voulaient tuer pour se libérer.

Les armées marchaient droit vers la capitale, la tour d’os était en vue quand l’imposante porte qui scellait le passage explosa miraculeusement. Normoya, Laükor, Eknèndr et Azoïnn étaient cette fois côte à côte, arc, dagues, sombre épée et hache de guerre étaient prêts. Ils chargèrent avec leur armée. Le choc fut dur pour l’Alliance, et ce fut le signal pour la rébellion de prendre les Albes sur l’autre front. Dans la panique, ils ne purent contrer les coups ; dû au casque de guerre, les traitres étaient invisibles et tous s’entretuèrent. Vint l’attaque aérienne ; quatre Griffons, un Valravn et dix Dragons survolèrent l’armée du Mal avant de se poser tout autour en commençant à attaquer. Un tel concentré de puissance les handicapa fortement et c’était la diversion parfaite pour les élus. Ils s’éclipsèrent avec leurs meilleurs hommes pour entrer dans la tour. Les plus grands tueurs du Mal les attendaient à l’intérieur et ils durent laisser beaucoup d’âmes aux mains de Dsôn avant d’arriver dans la dernière salle, où le Sîthrias Markanër les attendait. Ils entrèrent les armes aux devants et découvrirent les visages de leurs véritables ennemis. Starghën piétinait d’impatience.

-Ha ! Vous voila enfin ! Ca fait une année que je vous attends ! Vous avez mis le temps ! Bon commençons de suite, j’ai pas que ça à faire !
-Calme toi mon cher, répondit d’une voix suave un autre Albe à ses côtés, faisons les présentations auparavant. Je me nomme Andèrër, fléau du Dragon d’Or, et voici mon adorable sœur.

La femme qu’il désignait de la main se retourna. Laükor déglutit, cette Albe était belle, belle, belle. Un coup sur le casque d’Azoïnn le fit revenir en lui ; il ne fallait pas qu’il laisse cette sorcière l’envouter.

-Sinärith, l’Amour Aveuglant, pour vous servir chers jeunes hommes.

Son inclination donna une magnifique vue de son décolleté aux héros albe et humain. Le Nain, nullement affecté, s’énerva.

-Vous allez arrêter de lui faire les yeux doux vous deux !? C’est une connerie d’Albe, on doit la pulvériser, pas la rejoindre, elle va vous transformer en chair à pâté cette sorcière !
-Comment oses-tu parler comme ça ici !? On est les fils de Dsôn lui-même ! Les premiers Albes ! déclara Starghën.
-Calme frère. A présent, quels sont vos noms ? reprit Andèrër.
-Laükor, la Tornade Blanche.
-Azoïnn, le Rebelle.
-Normoya, générale elfe.
-Et Eknèndr, voici les noms de votre mort, cher Sîthrias Markanër !

Au moment de crier cela, il se jeta sur Starghën. Tous deux passèrent par la fenêtre et retombèrent sur la haute muraille. Une nouvelle tentative d’ensorcellement failli fonctionner sur l’Humain, mais Normoya décocha une flèche sur la sœur, qui la contra. Elle pesta tendit que l’Elfe bandait une nouvelle fois son arc.

-Je m’occupe de la femme, vous de l’homme !

Sinärith sortit une petite dague de sa manche et se jeta contre son adversaire. De leur côté, doucement, Laükor et Azoïnn encerclèrent Andèrër qui se laissa faire, fleuret en main. Un coup d’estoc fut paré par l’immense hache du Nain alors que l’autre asséna un coup horizontal de ses deux lames, coup évité par une roulade de l’Albe.

A l’extérieur, le combat entre les deux hommes faisait rage.

-Tu m’as toujours intéressé Eknèndr, ta façon de combattre est très agile et puissante, tout comme la mienne.
Les lames n’arrêtaient pas de se croiser dans leur course ; jamais elles ne parvenaient à leur cible.
-C’est parce que tu m’as entrainé Starghën.
-Ho ? Tu t’en souviens ?
-Et bien vois !

Les coups affluèrent. Comme si son arme était aussi légère que l'air, l’élu arrivait à asséner des attaques trop rapides pour l’œil humain. Il réussi à lui entaillé tout le bras gauche. Du sang noirâtre s’écoulait à terre.

-Bien joué, je n’en attendais pas tant ! Fort bien, je vais pouvoir m’amuser !

Son corps fut pris de convulsion. Tous ses muscles se contractèrent et le dsônium de la poigné craqua légèrement sous la pression de son porteur. Avec un sourire effrayant, il sauta sur l’Albe.

Dans la salle haute, les cinq combattants étaient exténués, personne n’était blessé, cela relevait du miracle. Dague contre dague, la force des deux femmes était parfaitement égale. Côté hommes, l’allonge de l’Albe lui permettait d’être hors de porté des lames de ses adversaires. Du coin de l’œil, Laükor aperçu Sinärith de dos, immobile. Il tenta un écart et frappa l’épaule de la femme avec le bout de sa lame. Andèrër, enragé, donna un puissant coup à l’Humain, mais une hache se ficha dans sa jambe. Il tomba à terre et para un nouveau coup du Nain pendant que Normoya gagna son duel en plantant sa dague dans l’abdomen dénudé de l’Albe. Son hurlement, trempé dans sa Magie albe, projeta les élus contre les murs, donnant l’occasion à son frère de se lever. Enfin réuni, le duo maléfique approchait dangereusement des héros.

En prenant cette forme, il sacrifiait son agilité, ce qui invita Eknèndr à effectuer magnifique saut de côté. Mais il était bloqué entre Starghën et le vide. Ce dernier en profita en le frappant d’estoc. Il n’y avait qu’une solution, et il la saisit : il se laissa tomber de la muraille, accompagné de son adversaire, emporté par son coup. Les deux espadons s’envolèrent alors que les Albes se saisirent par les épaules. Le membre du Sîthrias était en-dessous d’Eknèndr qui raffermit sa prise. 50 mètres, 30 mètres, 15 mètres, 10. Prenant appuie sur la muraille, le Sithrîas plaça le héros sous lui et ils s’écrasèrent au sol.

La solidarité des trois élus les sauva : parfaitement en même temps, ils assénèrent leurs coups, faisant reculer les deux engeances, avant de les expulser. Soudain, la porte s’ouvrit et apparu dans son encadrement Starghën, violemment atteint par la chute, mais en vie. Armé de l'épée d'Eknèndr il se jeta sur Azoïnn en déclarant :

-J’ai démonté votre Albe de compagnie !

Il perfora les côtes du Nain qui se retourna en frappant du coude la tête du frère, mais ce ne fut pas suffisant pour l’achever. Le Rebelle tomba à terre, il succomba à sa blessure, trop profonde. Par pure vengeance, Normoya sauta à son tour sur l’assassin en lui plantant sa dague en plein cœur. Elle n’eu pas le temps de chuchoter que ses amis étaient vengés que la sœur l’égorgea, purement et simplement. Laükor, à présent seul, ne put parer le coup d’Andèrër, en plein abdomen.

-Tu connais déjà le nom de ta mort, jeune Humain.

Laükor, avant de succomber à ses blessures, entailla le visage de l’Albe, violant à jamais sa beauté parfaite.


La retraite fut sonnée, toutes les Races avaient appris la mort des héros et les Albes n’en furent que plus agressifs encore. Il n’en restait qu’une trentaine, mais l’Alliance avait aussi ses pertes, trop de pertes. A l’extérieur des murailles, un nombre important de monstres les attendait, tous venaient du Gouffre. Les mois qui suivirent permirent d’enfermer ces bêtes en Gxentill.

Les Nains furent chargés de garder les frontières et fut construit une immense muraille de pierre sur des lieues autour du Royaume des monstres. Les Elfes avaient le même rôle avec les Albes, ils gardaient Dsôn Eknèndr car ainsi fut renommée la parcelle de Fletindrass dédiée aux êtres maléfiques ; le fait est que le nom du Dieu du Mal devant celui d'un mortel signifie que ce dernier est maudit par Dsôn. Les Humains, quant à eux, aidèrent les autres Races à reconstruire le Monde.

Nous sommes aujourd’hui au 4124ème cycle et, après plus d’un millénaire d’enfermement, les engeances d’antan commencent à se réveiller.
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