Le Monde de Fletindrass
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Le Monde de Fletindrass

Dans un monde de paix où vivent en communion plus ou moins parfaite les Humains, les Nains et les Elfes, Fletindrass est en proie à une ancienne catastrophe qui se répète : les Albes.
 
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 Chapitre III : L'Alliance des Races

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Safya
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Safya


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MessageSujet: Chapitre III : L'Alliance des Races   Chapitre III : L'Alliance des Races I_icon_minitimeSam 21 Jan - 12:59

Partie Première :

Certes les Albes causaient d'importants dégâts, mais la haine entre Races allait de paire, et cette dernière était le problème car, ensemble, Fletindrass aurait très bien put défaire les envoyés de Dsôn. C’était le défi que les quatre « élus » devaient relever. Mais les disputes commencèrent à la lisière de Braltanyr. Des envoyés de la famille Wayssën vinrent intercepter le groupe. D’après le vieil Elfe, s’ils s’échappaient, les Albes décimeraient le peuple sylvestre de Waryln, les accusant de traitrise. Ces éclaireurs ne servaient qu’à ralentir le groupe, car Wayssën en personne ainsi que son armée arrivaient dans leur dos. Rapidement, des archers et des guerriers Elfes entourèrent la petite armée. Tous bandèrent arcs et muscles. A présent, la Mort allait gambader dans les deux groupes ennemis. Azoïnn sortit sa hache, Laükor ses deux dagues, Eknèndr son étrange épée et Normoya son arc. Ils étaient une vingtaine contre cent soldats, mais ceux-ci ne connaissaient que le style de combat elfique. Les trois représentants des autres Races se mesurèrent à tuer le plus d’ennemis. Résultat : 34 découpés, 27 tas de chair, 23 égorgés, 11 flèches dans le cœur et 5 fuyards, dont le vieux Wayssën. Certes c’était prêt du génocide, mais ils avaient ainsi limité les dégâts dans leur camp, malgré la conséquente dizaine de cadavres qui obtinrent une sépulture décente.

Direction Trafal, la fière forteresse qui se dressait à l’horizon. Fière, tout du moins en façade. En effet, les villages nains étant quasi-inexistant dans le Royaume, hormis à l’entrée des mines, les Albes se sont concentrés sur la Capitale de Braltanyr, et l’occupaient quand les singuliers visiteurs arrivèrent. La magnifique ville construite dans une crevasse jusqu’aux entrailles du Monde était d’une magnificence sans pareil et une prouesse architecturale, la perle des perles naines. Seul Azoïnn traversa l’imposante porte qui clôturait la plus grande des Capitales. Même lui, un Nain, avait eu du mal à entrer, alors un Albe accompagné pacifiquement d’un Elfe, ennemis jurés, et d’un Humain, Race n’ayant jamais mit les pieds à Braltanyr depuis l’occupation, auraient été tués sur le champ. Plus personne ne connaissait le vieil ermite, à vrai dire, aucun Nain ne faisait attention à lui, pour ceux qui daignaient le regarder dans la rue, ne se reflétait dans leurs yeux que haine, pas envers lui, mais envers les Albes. A la vue d’une telle expression, Azoïnn serrait les poings, grinçait des dents, ils avaient fait perdre au peuple Nain leur dignité ! Mais jamais, non, jamais, ils ne baisseraient la tête devant ces lâches ennemis. Et Azoïnn allait jouer sur ça. Il était seul, pour l’instant, ses coéquipiers étaient partis dans les autre Royaumes pour établir la résistance. Notre Nain se rendit à la plus grande taverne de Trafal : La Bière de Cristal.

La capuche abattue sur le crâne, il commanda un tonnelet de bière brune et alla s’assoir dans un coin. Tous les autre Nains lui jetaient des regards inquisiteurs, ses habits noirs ne présageant rien de bon. Le serveur lui ramena deux chopes et un tonnelet. Pourquoi deux ? Pour ne pas s’arrêter de boire quand on sert la petite sœur ! Croisant les mains, le nouveau aux allures sombres sirotait sa bière lentement, en périodes régulières. Le silence se faisait de plus en plus glacial. Tous s'arrêtaient de boire quand il déversait le contenu du tonnelet dans ses deux chopes. Un client craqua. L' inconnu vint lentement prêt d’Azoïnn et s’assit sans gène à sa table. L’élu le regarda quelques instants avant d’empoigner sa bière. L’autre s’installa confortablement dans son siège, penché légèrement en arrière, croisant bras et jambes. Ces longues minutes de silence se brisèrent quand la taverne se remit en branle, tout le monde, sauf ces deux là, se remirent à discuter. Enfin, l’inconnu prit la parole : « Que fais-tu ici, Azoïnn ». L’intéressé leva un sourcil, et sourit, sans rien dire. Alors qu’il était transpercé du regard, il servit un pichet à l’homme qui, apparemment, le connaissait. Après avoir vidé le tonnelet, Azoïnn reposa bruyamment la chope sur la table, ce qui eut pour effet de faire se retourner tous les clients. Lentement, il tourna le récipient, en le faisant grincer sur le bois, jusqu’à ce que l'anse soit face à son partenaire de table. Soudain, il lança violemment la chope sur lui. Au dernier moment, il para dur revers de main, l’envoyant contre le mur. Azoïnn le prit par le col et le plaqua contre cette même façade. Quand le coup de poing s’abattit sur la victime, il roula de côté pour l’esquiver. A son tour il attaqua, en décochant une droite à Azoïnn. Celui-ci reçu le coup en titubant, il était soul. L’attirant prêt de lui, l’élu lui murmura : « Je suis venu libérer le peuple de Trafal ». L’inconnu écarquilla les yeux, et compris : le Nain jouait la comédie. Il décida de faire de même. Entre deux coups ils échangèrent :
« Et comment comptes-tu virer les Albes ?
-Je vais construire une résistance naine. Aide-moi, j'en ai besoin.
-Aurais-tu perdu la raison ? Ils sont beaucoup trop forts, même si nous avons la supériorité numérique !
-Aurais-tu perdu ta dignité, jeune !? »
Cette dernière phrase, qu’il avait hurlée, alerta les gardes albes. Le Nain, étonné par la réparti de son pseudo adversaire, se fit emporté facilement et Azoïnn se laissa faire, feintant d’être sous l’emprise de l’alcool. On les emmena dans la prison de la ville, où des centaines de Nains attendaient la mort. Leurs cellules se faisaient face. Vint l’heure des présentations. Son partenaire, bien bâti, au poil roux, se nommait Talandir et avait sensiblement le même âge qu’Azoïnn. Il lui confia que c'était un Nain qui occupait le poste de gardien de prison, mais il n’avait aucune pitié, même envers ses semblables. Il était sûrement corrompu par les Albes, mais ce n’était absolument pas une victime de leur chantage ; sa cruauté, son plaisir à faire hurler les prisonniers montraient qu’il collaborait. Talandir sortit un mot de travers et le gardien le saisit par le collet pour lui cingler le crâne contre les barreaux avant de le lâcher et de partir. Une fois remit du choc, le blessé regarda Azoïnn en montrant les clefs des cellules. Trop heureux de le battre, le gardien n’avait pas fait attention à protéger son ceinturon.

Dans un premier temps, les deux collègues, libres, restèrent dans l’ombre jusqu’à que l’autre leur passe devant. Puis ils coururent jusqu’au coffre à équipements et se rhabillèrent de leur hache. Ils entendirent le Nain hurler qu’ils s’étaient enfuis. Quand il tourna à l’angle du couloir, Azoïnn le décapita proprement ; les traitres de ce gabarit n’avaient pas à vivre. En une heure, une foule de Nains se précipitaient dans les rues de Trafal, les guerriers broyèrent littéralement tout Albe qui se présentait tout en chantant un hymne de guerre, ayant pour effet d’attirer de plus en plus de Nains dans l’armée de rebelles. On porta Azoïnn et Talandir sur une estrade. C’est le brun qui prit la parole :

« Peuple nain ! Trop longtemps nous avons vécu sous le joug des Albes, et c’est valable pour nous comme pour les autres Races ! Il est temps de contre-attaquer. J’en fais appel à vous, Nains ; que tous les volontaires pour s’allier avec les Elfes, les Humains et même les Albes, car eux aussi résistent, se réunissent demain à l’aube devant les Grandes Portes ! »

Des murmures ébranlèrent la foule. Le doute s’installait, s’allier avec les Elfes ? Rancuniers comme ils sont ce n’était pas une bonne idée. Et avec les Albes ? Le risque de se prendre une flèche dans le dos était doublé ! Mais, à la surprise des deux Nains, beaucoup se présentèrent aux Portes. Les silhouettes d’un millier de guerriers de petite taille se découpaient sur le soleil levant. Ils faisaient marche vers le Sud pour sortir de Braltanyr pendant qu’un autre régiment clôturait la frontière aqueuse de Loukaïr.




Partie Seconde:


Quand le groupe se sépara d’Azoïnn, chacun des trois héros revinrent sur leurs terres natales pour soulever la rébellion. Du côté de Laükor, son retour à Hytnic fut choquant : aucun Albe, seulement cinq Humains, certes manipulés par les enfants de Dsôn, dirigeaient la ville. Enfin, diriger est un bien grand mot, ils la terrorisaient et l’oppressaient aussi bien que les suppôts du Mal. Après quelques jours à écouter les conversations gênées des habitants, il semblait que ces dirigeants pouvaient tout faire, s’il y avait un quelconque problème, les Albes étaient appelés, d’où le silence de mort qui régnait dans les rues de la cité naguère magistrale. Auparavant, le jeune homme avait prévu de les tuer un par un pour reprendre la ville, mais ils auraient le temps de donner l’alarme, et la capitale aurait été rasée. Le même plan légèrement modifié s’imposait : il fallait tuer les cinq en même temps. Avant l’occupation, la fameuse « Maison des Assassins », se trouvait dans un endroit des plus sombre d’Hytnic : l’ancienne cité ; fondations de l’actuelle fierté humaine.

Après avoir mené son enquête, les quatre plus grands tueurs de cette guilde étaient Azna, Ecar, Yctor et Flipso. Des semaines durant, il rechercha ces légendes vivantes, bien terrées dans leur coin. Une fois réunis, il leur exposa le plan. Tous, sans hésitation, acceptèrent avec un grand sourire et ce sans demander d’argent ; leur premier meurtre gratuit. Le jour de l’attentat, chaque cible était dans leur quartier respectif : le Nord, l’Est, l’Ouest, le Sud et le Centre. Aucun meurtre ne fut semblable : l’un fut empoisonné, l’autre égorgé dans son lit, une malheureuse flèche perdue, un pied mal placé alors qu’il s’avançait près du bord de l’estrade et un duel à la loyale, remportée, bien évidemment, par notre Laükor. Azna, qui avait interrogé sa victime avant qu’il ne s’effondre sur sa table dans une quinte de toux, elle rapporta donc au héros que les Albes auraient établi une imposante ville dans l'actuelle Dsôn Eknèndr sur ordre du Sîthrias Markanër afin d'avoir la possibilité d'attaquer sur deux fronts.

Après un discours semblable à celui du Nain, deux armées Humaines furent créées, l’une ayant pour mission de réunifier tout Loukaïr et l’autre, composée entre autre d’anciens du Dragon d’Or, marcherait vers la capitale albe.

Laükor et son armée arrivèrent près de la frontière de Waryln au crépuscule. Une crevasse millénaire traversait le paysage plat sur une lieue. A l’horizon, un arbre se découpait ; une silhouette humanoïde s’en détacha. Désarmée, cette personne marchait doucement vers les Humains. Des chuchotements parcoururent l’assemblée de curieux et le héros humain fut le premier à distinguer les traits de l’inconnu. Il dégaina ses lames et s’approcha de l’Albe, maintenant découvert, qui mit en branle les guerriers.

-Et bien, Albe ? Es-tu prêt à affronter une armée entière ?

-Haha ! Tu penses vraiment que me battre soit dans tes faibles capacités ? Tu penses réellement pouvoir ne serait-ce que m’égratigner, moi, Starghën, du Sîthrias Markanër !?

Son identité ainsi exposée, le doute s’empara des âmes braves, mais Laükor, lui, redoublait d’excitation à l’idée de le battre. Il souriait à pleines dents, comme dément, et fit signe à l’Albe d’envoyer le premier coup.

-Tu vas le regretter, jeune insolant !

D’une vitesse ahurissante, il dégaina son espadon pour l’abattre sur les lames de l’Humain, sans pour autant les briser.

-C’est tout ce que t’as dans le ventre vieux shnock ?

D’une botte, Laükor lui passa dans le dos, mais son coup se voulant mortel fut facilement paré par Starghën.

-Soit heureux, tu vas découvrir le Monde d’En-Dessous.

Une estoque foudroyante et le héros chut vers les profondeurs de la crevasse. Tout devint noir, la seule faible source lumineuse provenait des murs, veinés d’un étrange liquide rougeâtre. Un rugissement vieux de quelques siècles résonna contre les parois.

Et bien, on est perdu, jeune Humain ?

Qu… un Dragon !?

Y’avait longtemps hein ? Cela fait plusieurs années que je tente de te contacter, en vain. Mais maintenant, es-tu prêt à annihiler la Race de Dsôn avec Zartar, le vieux Dragon qui a servit ton père ?


En guise de réponse, Laükor fit un simple signe de tête, et un coup d’ailes plus tard, il était assis sur un dos aux écailles rouges sombres.

-Alors, mortels, on a peur de moi ?

Pendant ce temps, Starghën jouait avec le quatuor d’assassins. Doucement, presque délicatement, avec une précision affolante, il tranchait peau, veines, tendons et os. Deux avaient déjà succombés quand un hurlement général l’interrompit dans son jeu morbide. En se retournant, il aperçut avec effroi deux grandes ailes orangées, une imposante queue terminée d’un agglomérat de lames planté dans les écailles rouges du Dragon antique à la tête cornue. L’immense bête se posa lourdement à quelques pas de l’Albe paralysé à la vue de la dizaine de Dragons qui déferlaient en-dehors de la crevasse. Cela fait des années qu'ils avaient sombré dans un sommeil profond, attendant des êtres dignes des Dragons d’Or. Ils étaient maintenant liés à ces derniers alors que Laükor descendait de sa monture en plantant son regard dans celui de Starghën.

-Je crois que tu as perdu, âme aux mille péchés.

-T…tu… tu me sous-estimes, petit. Maintenant que vous êtes au niveau de vos pères, le Sîthrias Markanër ainsi que tous les Albes pourront vous montrer leur véritable pouvoir !

Au moment où l’astre disparu derrière les arbres de Waryln, Starghën s’évanouit dans un nuage de ténèbres, symbolique de la Magie de Dsôn. Laükor pesta, il ne pourra pas venger les défunts Yctor et Flipso aujourd’hui. Mais il jura de tuer cet être immonde au nom de leur âme.
A présent, l’élu humain le savait, ils allaient remporter cette guerre.


A l’autre bout de Fletindrass, un détachement de Nains recherchaient, dans la Protectrice, trois Albes signalés par les gardes de Trafal. Ils les retrouvèrent, en effet, devant l’entrée d’une salle légendaire : un sanctuaire dédié à Vekkar, le plus prestigieux d’entre eux. Il fut construit par les premiers Nains, les Vekks, puis fut oublié dans les profondeurs de Braltanyr. Cette salle se constituait d’une plate-forme en pierre taillée d’une extrême blancheur, le reste de la place avait, dit-on, été créée avec un coup du marteau du Grand Forgeron et, au milieu du bassin de lave, se dressait l’enclume du Dieu, en vekkarium pur. Émerveillés, les Nains remarquèrent toutefois une étrangeté : quelques êtres imposants étaient posés sur l’enclume. Sortis de leur sommeil éternel par ces intrus, cinq Griffons se mirent sur pattes et déployèrent leurs longues ailes pour paraitre le plus menaçant possible. Devant ce spectacle magnifique, les petits êtres barbus plièrent le genou. Les Griffons, satisfais, se lièrent à eux sauf un, qui réclamait l’âme de l’élu des Nain.
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