Le Monde de Fletindrass
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Dans un monde de paix où vivent en communion plus ou moins parfaite les Humains, les Nains et les Elfes, Fletindrass est en proie à une ancienne catastrophe qui se répète : les Albes.
 
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 Chapitre II : La Guerre Sombre

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Safya
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Safya


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MessageSujet: Chapitre II : La Guerre Sombre   Chapitre II : La Guerre Sombre I_icon_minitimeDim 15 Jan - 11:37

Les Nains, fiers combattants et redoutables adversaires, se sont montrés plus résistants contre les Albes. Mais, après trois années de guerres, ils se sont finalement fait conquérir. Nous sommes donc au 1003ème cycle, date qui marque Fletindrass de la sombre main de Dsôn. Le Soleil cessa de briller, beaucoup de villes ont été brûlées et changées en « œuvre d’art », selon les Albes, les tissus organiques étant entièrement réutilisés dans celles-ci. Ces massacres étaient des exemples car au commencement, des petits villages et villes se sont soulevés contre les Albes, c’est de cette manière qu’ils mataient la rébellion. Il faut croire que cela suffit, les rares résistants étaient prévenus de ce que leur famille et leur ville pouvaient endurer. Mais un Nain, Azoïnn, d’une centaine de cycles, orphelin, rejeté de tous, se démarqua alors. Ses cheveux tressés en natte pendant jusqu’au milieu de son dos n’étaient rien comparés à sa formidable barbe brune soigneusement travaillée qui lui descendait au bassin. Haïsseur des Albes, il était seul mais cette solitude était un allié de poids : on ne pouvait faire pression ni sur sa famille, ni sur sa ville. Ainsi, anonymement, il sabotait les chariots transportant les impôts prélevés au petit peuple. Il ne se fit jamais attraper, mais les Albes redoublaient de méfiance et les taxes se montraient plus élevées. Azoïnn comprit que seul, il ne pouvait plus continuer cette piètre résistance.

Il se tourna alors vers les Humains, les Nains étant trop lâche à son goût. Il traversa la mer Tsan, comment, personne ne le sait, car les communications par la mer étaient strictement interdite et tous les ports condamnés. Une fois à Hytnic, il était totalement perdu dans cette immense ville inconnue. Déambulant un peu partout, il ne se fit néanmoins pas remarquer, d’une carrure impressionnante, sa taille égalait celle d’un petit Humain. Dans une rue où aucun Albe ne stationnait, il se fit voler sa bourse par un vif jeune homme. Après une longue course poursuite, la légendaire endurance naine paya et Azoïnn rattrapa l’Humain alors que celui-ci était affalé à terre, mort de fatigue. Il reprit sa bourse, le retourna sur le dos et se retrouva d’un coup sur le sol, la dague de l’homme contre la gorge. De marbre, il affronta le regard noir de colère du jeune, puis lui sourit. Il dévia le bras armé, le repoussa et sortit sa hache de guerre. S’en suivit un combat acharné entre force et agilité. L’après-midi passa, le crépuscule commençait à disparaître alors que les deux duellistes s’affrontaient encore. Ce n’est que pendant la nuit que le combat semblait toucher à sa fin. En effet, Azoïnn était enfin fatigué à force de donner des coups, encore et encore, dans le vide alors que l’Humain esquivait. Aussi épuisé l’un que l’autre, le duel partait dans le ridicule. Incapable de soulever leurs armes, les coups de poings étaient tellement lents qu’un vieil orc attaché à une chaise de torture aurait pu les esquiver. Peu à peu, se rendant compte de leur ridicule, ils partirent dans un grand éclat de rire.

Front contre front, se soutenant mutuellement, ils se félicitèrent de leurs talents respectifs et se présentèrent l’un à l’autre. Le jeune Humain d’une vingtaine de cycle, se nommait Laükor, les yeux verts luisant de malice, de curiosité et de vivacité étaient soulignés par une barbe de trois jours aussi noire que ses cheveux courts. Laükor résistait aux Albes depuis un cycle par divers vols et se faisait appeler « la Tornade Blanche » pour que son nom de famille reste inconnu. Voyant leur idéal commun, ils s’associèrent dans la résistance. Mais Hytnic était loin d’être sûre, et à deux, même s’ils étaient de vaillants combattants, ils n’auraient pas fait long feu. C’est ainsi qu’ils partirent à l’Est de Loukaïr. Ils arrivèrent à un village, en proie aux flammes. N’écoutant que leur cœur et leur courage, ils lancèrent leurs chevaux au galop vers le foyer. Des orcs étaient responsables de ce massacre. Les deux se demandèrent comment il était possible qu’ils aient passés la barrière magique du Gouffre, mais le temps n’était point aux questions. Ils firent gicler le sang verdâtre des bêtes. Les orcs, surpris, ne purent rien faire. A eux deux, ils firent évacuer les bâtiments, mais tous n’étaient pas sauf, même si une minorité avait périe dans les flammes, c’en était déjà trop. Ils aidèrent à l’extinction du feu et à l’installation d’un campement pour la nuit. Azoïnn et Laükor restèrent avec les habitants du village. Alors que les deux héros se dirigèrent vers le Sud, le lendemain, ceux qu'ils avaient sauvés partirent vers les forêts de l’Est, en Halindrein, pour s’y réfugier. Depuis le début de la Guerre, personne n’avait de nouvelle des Elfes, et le duo était bien décidé à découvrir pourquoi.

Après une courte expédition à Raes, ils découvrirent que ce n’était plus qu'un repère de brigands, voleurs et autres malfrats. Les Elfes étaient plus au Sud, enfoncés dans les forêts. Après une éternité à marcher à travers bois et broussailles, le binôme arriva enfin à une ville elfique. Tous se méfièrent d’eux, les Elfes firent une haie d’honneur jusqu’au grand arbre où résidait le chef de la ville. Cela peut paraître impressionnant mais en réalité ils étaient tous l’arme au poing, attendant un pas de travers pour embrocher les deux inconnus. Ils firent rapidement leur rapport au chef, Dasnaryln, qui refusa de les aider. Il leur raconta que les Elfes de l’Ouest se sont déjà rebellés et le résultat est tel qu’ils sont entrain de se faire décimer. Azoïnn serrait les poings, comment pouvait-il dire cela aussi naturellement alors que ses cousins se faisaient tuer ? Et lui, il ne faisait rien ! Ils partirent le plus rapidement possible vers les forêts de l’Ouest pour aider les braves Elfes. Plus ils se rapprochaient de la bataille, plus les arbres étaient sombres et le feuillage blanc. L’ambiance était d’une obscurité oppressante. La bataille faisait rage. Une caricature du Bien contre le Mal. Côté Elfe, les arbres verdoyaient, la nature s’épanouissait, mais côté Albe, la mort régnait.

Azoïnn et Laükor étaient en mission suicide, ils le savaient, mais ils foncèrent néanmoins dans le dos des Albes. Ils espéraient les surprendre pour leur infliger le maximum de dégâts et les distraire pour permettre au camp d’en face de charger pour les prendre sur deux fronts. Tout se passa plus ou moins bien : ils tuèrent une dizaine d’Albes avant de se faire repérer, en un clin d’œil la plupart de leurs adversaires étaient sur eux ; ils se battirent comme des Dieux. Mais les Elfes tardaient à arriver jusqu'à ce qu'un message de Yura les décidât. Deux oiseaux majestueux descendirent du ciel pour se poser délicatement, comme deux plumes, sur le sol verdoyant. Tous, Elfes, Albes, Laükor, Azoïnn, arrêtèrent leurs combats pour admirer le spectacle. Mais la notion du beau est différent chez les Nains, ainsi il en profita pour tuer un ou deux Albes supplémentaire. Au même moment, les Elfes, redoublant de vigueur, poussèrent un cri de guerre et chargèrent sur leurs ennemis. Très vite submergé, le régiment du Mal fut exterminé jusqu’au dernier. Quoique, justement, ce dernier, tous les Elfes voulaient sa peau sauf l’un d’entre eux, Azoïnn ainsi que Laükor, ils ne savaient pas pourquoi, mais ils ne voulaient pas le tuer. A trois, ils retinrent l’armée elfique pendant que l’Albe attendait le fin mot de l’histoire, silencieux, immobile. Finalement, l’Elfe, Normoya, réussi à raisonner ses combattants. C’était une femme d’une beauté exceptionnelle, presque à la hauteur d’une Albe, ses longs cheveux blonds platines tombaient en cascade de chaque côté de ses épaules, soulignant sa beauté. Malgré cela, son regard était dur et, l’épée dressée contre les siens, elle semblait les commander de s’écarter dans sa langue chantante. Elle se retourna enfin vers les deux héros, leur décocha un sourire et tous trois discutèrent avec l’Albe. Il s’appelait Eknèndr, et il avait tué au moins le double de soldats sombres que n'en avait tué le Nain. Apparemment, la rébellion se trouvait aussi au cœur même de l'engeance, et ce guerrier aux yeux d’un noir abyssal se révélerait sans doute être un allié de taille.

Ils étaient quatre, tous issus d’un milieu différent, aucunement haut placés, avec des croyances et des cultures infiniment différentes, mais le Nain Azoïnn, l’Humain Laükor, l’Elfe Normoya et l’Albe Eknèndr avaient un but commun : libérer Fletindrass de l’occupation des suppôts du Mal. C’est ainsi qu’ils partirent, avec leur armée d’Elfes, libérer Waryln, Braltanyr, Loukaïr, Halindrein et Gxentill. Mais la source du mal se trouvait dans ce dernier Royaume, et c’est là-bas que se livrerait la bataille finale.
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